Monsieur le Président,
Vous me reprochez de ne pas avoir reproduit l’intégralité de la décision de la CRR en formation de réexamen, en date du 13 juin 2023, dans ma réponse à sœur Véronique Margron. J’avais rendu publique cette décision le 15 juin 2023 sur mon blog précédent, à savoir franklin2.canalblog.com. Je n’ai donc pas estimé nécessaire de la reproduire à nouveau.
En ce qui concerne les réponses effectivement apportées à cette décision, je me permets de faire un point très négatif, comme suit : Les Jésuites devaient mener toutes les recherches utiles pour déterminer l’année du camp de Compiègne ; je n’ai eu strictement aucun retour sur ce point. Un appel à témoignages concernant d’éventuelles autres victimes de Gilbert Lamande a effectivement été lancé, mais je n’ai jamais été tenu informé du nombre de personnes qui s’étaient manifestées !
Je suis par ailleurs toujours à la recherche d’une explication concernant cette phrase issue de la même décision : « La CRR peut, dans ses rapports avec celui-ci [la congrégation], lui demander d’engager des recherches plus actives et publiques des victimes de plusieurs religieux. » Si elle le peut, je ne vois pas ce qui l’empêche de le faire, même si elle refuse de le faire à ma demande. Elle peut le faire sous sa propre responsabilité !
Je sais que vous êtes conscient qu’il n’y a que 1 % des victimes de prêtres agresseurs sexuels qui se sont adressées à vous.
Cordialement,
JP Martin Vallas
