Louis Mouren, prêtre jésuite, aumônier général adjoint des prisons de France, fondateur de l’association « Les Liens brisés », m’a agressé sexuellement, à plusieurs reprises, entre 1967 et 1971.
Il y a 80 ans, le 15 octobre 1945, Pierre Laval, chef du Gouvernement du Régime de Vichy, condamné à mort pour haute trahison et complot contre la sûreté intérieure de l’État, assisté de Louis Mouren, était exécuté dans une cour de la prison de Fresnes.
Après-guerre, chaque 15 octobre, à la chapelle de la Maison des jésuites de la rue de Grenelle, devant des élites vichystes et collaborationnistes, rescapées de l’Épuration, Louis Mouren célébrait une messe anniversaire à la mémoire de Pierre Laval. 1 S’y retrouvaient : René Bousquet, Vladimir Sokolowsky, André Guénier, Jean Jardin, Louis Pagès, etc., et ce jusqu’à la mort du jésuite en 1985. 2
Louis Mouren est aussi invité aux messes anniversaires célébrées à la mémoire de Fernand de Brinon, ambassadeur du gouvernement français auprès du Haut-Commandement allemand durant l’Occupation, fusillé le 15 avril 1947. Autres invités : le vichyssois François Lehideux ; l’avocat Tixier-Vignancour ; des personnalités du théâtre et des lettres : Arletty, Sacha Guitry ; de la presse : Bardèche, Jeantet, Cousteau, Lupo… Ci-après, à la fin de l’article de Jonathan Preda, la liste des personnes invitées, tapée et annotée de la main de l’organisatrice, Simone Mittre, secrétaire particulière, légataire universelle de Fernand de Brinon.
